Optimisez la gestion de patrimoine grâce aux FinTech

Optimisez la gestion de patrimoine grâce aux FinTech

L’arrivée des FinTech en gestion de patrimoine a provoqué son lot de changements dans la façon de fournir des services financiers. Ces nouvelles technologies ont d’abord ciblé les besoins des clients. Il est toutefois aussi important de tenir compte des besoins des conseillers en placement.

La plupart des conseillers se sont tournés vers la technologie afin de réduire le temps passé à effectuer les tâches redondantes. Ils souhaitaient ainsi se concentrer sur une offre de services complets pour leurs clients.

Questionnés sur leurs attentes envers les technologies, 80 % des conseillers répondent d’ailleurs qu’ils veulent focaliser leur attention sur la relation avec les clients. Sur ce nombre, 90 % ont des besoins en matière d’intégration des clients et de gestion des données de portefeuille, 85 % en matière de service aux clients et de communication, et 83 % en matière d’analyses. Ces données proviennent d’une étude conduite aux États-Unis par le Institutional Investor’s Custom Research Lab.

En mettant l’accent sur les parties essentielles de leur travail, les conseillers peuvent adopter une démarche qui est beaucoup plus axée sur la clientèle. La satisfaction du client s’en trouve alors bonifiée, ce qui en fait une situation gagnante sur tous les plans. C’est d’ailleurs la promesse que font miroiter les plus récentes avancées technologiques dans le domaine de la finance en simplifiant le rôle et les responsabilités du conseiller en placement.

L’humain et les FinTech

La crainte qu’ont certains conseillers financiers d’être un jour remplacés par des robots-conseillers n’est pas fondée. Une étude de 2022 menée par Vanguard a montré que 93 % des investisseurs qui ont fait affaire avec un humain choisiront ce type de service à l’avenir. De plus, 88 % des investisseurs ayant reçu des conseils numériques ont déclaré être prêts à faire appel à un humain dans le futur.

Malgré un abandon massif des outils d’investissement autogérés en 2022, un article de Forbes prédit un intérêt marqué pour l’investissement hybride en 2023. L’étude de Vanguard nous aide d’ailleurs à en comprendre la raison. Il suggère que les attentes des investisseurs sont différentes qu’il s’agisse de conseillers humains ou numériques, en fonction du type de tâches à effectuer.

Les investisseurs ont tendance à préférer les interactions humaines lorsqu’il s’agit d’établir des relations et de répondre aux besoins individuels, notamment sur le plan émotionnel. Ils évoquent la tranquillité d’esprit comme première raison. Par exemple, ils préféreront être accompagnés d’un conseiller pour élaborer leur plan de retraite complet qui tient compte de leurs besoins émotionnels.

Inversement, quand vient le temps de prendre des décisions objectives, les investisseurs se tournent généralement vers un algorithme. Ils auront donc tendance à faire confiance à un robot-conseiller qui leur recommandera d’acheter des produits financiers précis pour favoriser la diversification de leur portefeuille.

Cette différence dans les habitudes des clients montre la parfaite complémentarité entre les FinTech et les humains. Les équipes de conseillers ont donc une occasion en or d’adopter une gamme d’outils permettant de mieux servir leurs clients. L’intégration des technologies financières permet aussi d’alléger leur charge de travail. À long terme, elles leur permettront de porter leur attention sur des tâches qui profitent autant à la firme qu’à leurs clients.

3 défis pour les conseillers en investissement

De nos jours, les conseillers en investissement sont confrontés à l’augmentation de la charge de travail et de celle des attentes des clients. Cela se répercute sur leur capacité à développer de manière optimale le potentiel de leur firme. Dans ce contexte, les conseillers tendent à se consacrer davantage aux interactions avec les clients au détriment de tâches routinières de gestion. Ils sont confrontés à trois défis principaux :

1. La multiplication des solutions financières

Le premier défi réside dans l’utilisation incohérente de plusieurs logiciels financiers qui a pour effet de créer un système complexe et désordonné. Un ensemble d’outils mal agencés entraîne inévitablement une augmentation de la charge de travail.

Pour répondre à cet enjeu, les firmes de gestion financière ont deux options. La meilleure solution consiste toutefois à tenir compte de ces deux stratégies. D’abord, elles doivent se munir d’un logiciel qui couvre le plus large éventail d’outils possible.

Ensuite, elles doivent choisir des outils qui ont des capacités supérieures d’interconnectivité. Ces outils ont la capacité d’échanger des données financières entre elles par l’entremise d’interfaces de programmation d’application (API).

2. La personnalisation des relations de clients

Les avancées considérables dans le domaine des technologies ont eu pour effet de faire évoluer les attentes des clients. Ce changement s’est accéléré lors de la pandémie. En conséquence, les clients d’aujourd’hui sont plus exigeants. Ils s’attendent à des services de conseil en placement financier centrés sur le client.

La personnalisation excessive des services de gestion financière est un couteau à double tranchant. En permettant de répondre aux besoins uniques des clients, elle augmente assurément leur satisfaction. Poussée à l’excès, cette personnalisation est aussi extrêmement inefficace pour les planificateurs financiers.

Afin de rester compétitifs et pertinents, les conseillers peuvent se spécialiser dans un segment d’investisseurs qui partagent des besoins et des caractéristiques. De nouveaux segments de marché prometteurs émergent d’ailleurs avec le vieillissement des baby-boomers. Une stratégie de segmentation réussie réduit le nombre de « personas » auxquelles il faut s’adapter et contribue à standardiser les interactions.

Un autre aspect de ce problème est la quantité importante de temps que l’analyste financier doit consacrer à la création de rapports personnalisés. Heureusement, certains outils d’analyse financière les aident à générer des rapports personnalisés et des informations de marketing ciblées.

3. Les tâches administratives et la conformité

Les tâches administratives et les exigences juridiques sont une charge pour de nombreuses firmes. Bien que nécessaires à l’efficacité des opérations, elles sont souvent complexes et chronophages pour le conseiller financier et le personnel de soutien. Ceux-ci préféreraient mettre leurs efforts sur des tâches plus rentables.

Heureusement, les solutions de FinTech peuvent simplifier les tâches de gestion et fournir un avantage concurrentiel aux conseillers. Certaines solutions comprennent des flux de travail et des gestionnaires de tâches automatisés qui ciblent les portefeuilles nécessitant une attention, ainsi que les urgences et les priorités. Pour répondre aux besoins uniques de chaque type de conseiller, un tel logiciel doit être hautement personnalisable.

Regrouper les activités est une autre méthode efficace pour minimiser la perte de temps. Ainsi, les outils qui permettent de réunir et d’exécuter plusieurs actions en une seule sont essentiels. De plus, un agrégateur d’ordres efficace est essentiel. Il permet non seulement de gagner un temps considérable, mais aussi de réduire les coûts de transaction.

Enfin, le respect des exigences en matière de lois et de réglementations doit être intrinsèque à toute solution technologique qui se respecte.


Qu’est-ce qu’une FinTech ?

Les FinTech sont des entreprises qui cherchent à améliorer et à automatiser les services financiers grâce au développement de technologies financières. En gros, elles servent à aider les entreprises ainsi que les individus à gérer efficacement leurs opérations, leurs processus et leur santé financière. Ces technologies englobent un large éventail de services, notamment la banque mobile, les cartes de crédit et de débit numériques. Les applications plus spécialisées comme WealthTech et RegTech sont aussi des FinTech.

Les FinTech au Canada

Plus de 1 200 entreprises de FinTech canadiennes fournissent du soutien aux individus, aux institutions financières et aux compagnies d’assurance. L’industrie des FinTech au Canada est en croissance et gagne en importance dans l’écosystème mondial. Les centres de développement sont concentrés à Toronto, Montréal, Calgary et Vancouver.

Qu’est-ce qu’une WealthTech ?

Les entreprises de WealthTech développent des technologies qui automatisent le processus et soutiennent l’élaboration de stratégies d’investissement. La gamme de solutions en WealthTech est large. Elle comprend aussi bien des plateformes tout-en-un de gestion de patrimoine que des utilisations spécialisées comme des courtiers et des portefeuilles numériques ainsi que les chaînes de blocs.

Certains de ces outils sont conçus pour les individus alors que d’autres sont aux services de conseillers en gestion de patrimoine traditionnels. Les plus récents développements comprennent des concepts comme l’apprentissage automatique (machine learning), le micro-investissement et les mégadonnées.

Les WealthTech au Canada

Les conseillers en gestion de patrimoine et les gestionnaires de portefeuille canadiens peuvent faire affaire avec des fournisseurs locaux pour accéder aux outils nécessaires. Plus de 1,7 billion de dollars d’actifs sont gérés par l’entremise des solutions de Croesus. Cela en fait la plus grande entreprise de WealthTech au Canada et un incontournable pour les cabinets en gestion de patrimoine.

Les solutions de Croesus comprennent un système de gestion de portefeuille tout-en-un, un outil centralisé de rééquilibrage de portefeuille et des interfaces de programmation d’application (API).

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