Emplois en FinTech : une carrière d’avenir

Emplois en FinTech : une carrière d’avenir

Les emplois dans les entreprises de technologies financières (FinTech) sont plus attrayants que jamais. Voici quelques trucs pour dénicher un emploi dans ce domaine d’avenir.

L’industrie canadienne des FinTech est de plus en plus importante sur la scène mondiale et compte maintenant plus de 1 200 entreprises. Montréal est d’ailleurs l’un des principaux pôles de développement du secteur au pays.

Dans un mémoire présenté au gouvernement du Québec en 2022, Finance Montréal estimait que « le secteur des Fintech devrait connaître une importante expansion au cours des 10 prochaines années, entraînant notamment la création d’emplois à forte valeur ajoutée avec une rémunération supérieure ».

Nous avons demandé à Lyne Groulx de partager ses astuces aux chercheurs d’emploi dans ce domaine. Mme Groulx est partenaire stratégique d’acquisition de talents chez Croesus, le chef de file canadien des technologies en gestion de patrimoine (WealthTech), une branche des FinTech.

Croesus (C) : Qu’est-ce que la WealthTech et à qui s’adresse-t-elle ?

Lyne Groulx (L.G.) : Les entreprises de WealthTech développent des technologies qui automatisent les processus et soutiennent l’élaboration de stratégies d’investissement. Certains de ces outils sont conçus pour être directement utilisés par des investisseurs. D’autres sont aux services de professionnels en gestion de patrimoine.

Le développement et la commercialisation de solutions WealthTech se font dans un environnement qui évolue rapidement et qui nécessite d’apprendre constamment de nouvelles technologies. Puisque le statu quo n’est pas une option, il s’adresse aux gens qui veulent être stimulés, mis au défi et encouragés à évoluer.

Les développeurs et les programmeurs qui s’intéressent aux mathématiques, aux finances, aux algorithmes, au mégadonnées, à l’intelligence artificielle, à l’apprentissage automatique et à beaucoup d’autres tendances technologiques peuvent y trouver leur compte. C’est d’ailleurs un des avantages des WealthTech. Elles permettent d’explorer plusieurs aspects au sein de la même organisation et parfois du même projet.

Plusieurs entreprises de WealthTech sont des start-ups qui offrent des emplois stimulants, mais précaires. Certains des plus gros joueurs ont atteint une maturité et une bonne stabilité financière. Ceux-ci sont très attrayants. C’est le cas de Croesus qui a été fondée en 1987.

Nos produits s’adressent aux conseillers en investissements et aux gestionnaires de portefeuille professionnels. L’expérience utilisateur est au cœur de notre mission. Nous devons donc développer des systèmes informatiques très compétitifs et sophistiqués en tenant compte de la sécurité, de la réglementation et d’une foule d’autres aspects.

C : Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui souhaite travailler dans le domaine des WealthTech ?

L.G. : Dans le contexte actuel, le défi n’est pas de trouver un emploi en informatique, mais de trouver celui qui nous convient. Bref, l’emploi qui répond à nos attentes et qui nous permettra de nous épanouir.

La première étape est donc de mettre en place une stratégie de recherche d’emploi. Celle-ci commence par une bonne planification. Il faut d’abord s’informer afin d’identifier les employeurs qui nous intéressent et qui nous ressemblent. Il faut notamment que nos valeurs correspondent à celles de l’entreprise.

Votre choix d’écosystème de données devrait vous guider. Il est important de faire une liste de ses intérêts et des compétences qu’on souhaite développer.

On peut aussi faire la liste des critères qui sont essentiels pour nous. Par exemple, si on recherche un environnement en télétravail, en présentiel ou hybride. Si le télétravail permet un accès à des employeurs sur un territoire illimité, l’emploi en présentiel à l’intérêt non négligeable de favoriser la socialisation au travail. En fonction de ce critère, vous saurez si vous devez concentrer ou non votre recherche sur un territoire près de votre domicile.

Certaines entreprises, comme Croesus, offrent le meilleur des deux mondes en laissant la liberté de choix aux employés quant à l’approche qu’ils préfèrent.

Le meilleur truc pour découvrir une industrie est de faire appel à son réseau. Vous pouvez en parler à vos anciens collègues de classe ou de travail, notamment sur LinkedIn. Ceux qui travaillent déjà en FinTech pourront vous parler de leur quotidien et seront susceptibles de vous orienter vers des offres d’emploi ou de vous fournir des références.

La formation continue est aussi une bonne façon de réseauter. Elle permet de côtoyer des gens qui s’intéressent aux mêmes choses que nous, tout en restant connecter à son domaine. Il est aussi important d’entretenir son réseau même lorsqu’on occupe un emploi stable.

C : Comment soumettre une candidature efficace ?

L.G. : Que ce soit lors d’une candidature spontanée, pour un poste ou un stage, l’important est de se démarquer. Il faut donc mettre en évidence les raisons pour lesquelles notre candidature est intéressante et différente des autres.

L’utilisation de mots clés qui seront recherchés par l’employeur est donc un moyen efficace de faire ressortir nos formations, nos compétences et nos autres réalisations pertinentes.

Lorsqu’on analyse un curriculum vitae, on cherche à connaître vos aspirations, le type de projets qui vous motive ou qui vous incite à changer d’emploi ainsi que vos réalisations et votre formation. Tout est scruté à la loupe. On ne regarde pas seulement le contenu, mais aussi la présentation, la chronologie et l’esprit de synthèse. Par exemple, si vous changez d’emploi chaque année ou que vous avez un trou de quelques années, vous devez être prêt à le justifier.

C : Que doit-on retrouver dans un curriculum vitae ?

L.G. : Un curriculum vitae trop épuré n’est pas mieux qu’un curriculum vitae trop élaboré. Il faut trouver le bon équilibre en y incluant juste assez d’informations pour que le recruteur comprenne rapidement à quel candidat il a affaire.

Une bonne façon d’y parvenir est d’expliquer brièvement le contexte de nos précédents emplois. On peut décrire l’entreprise, nos responsabilités, nos réalisations et surtout les outils technologiques utilisés.

La présentation par compétences est généralement réservée aux consultants pour exposer leur expertise générale. Dans le cas d’un emploi permanent, on privilégie la présentation par ordre chronologique inversé. On doit toutefois choisir les expériences les plus pertinentes. On peut donc laisser tomber les emplois étudiants, même si c’est là qu’on a eu nos premières expériences de travail.

Un curriculum vitae doit permettre aux recruteurs de faire des liens entre les dates et de retracer notre parcours. On doit aussi tenter de construire un fil conducteur. C’est-à-dire de présenter nos connaissances et nos expériences de travail liées au domaine dans lequel on souhaite travailler. C’est particulièrement vrai lorsqu’on change de secteur.

Un bon exercice pour savoir si notre curriculum est cohérent est de le présenter à quelqu’un de notre entourage qui joue le rôle d’un employeur potentiel et de lui demander de le commenter.

C : Y a-t-il d’autres façons de se démarquer ?

L.G. : L’approche humaine est très intéressante. Elle permet d’éviter d’être une candidature parmi tant d’autres. On peut notamment tenter d’établir un premier contact par téléphone ou de lancer une conversation sur LinkedIn.

En tant qu’employeurs, nous participons à plusieurs événements de notre industrie afin de recruter des employés et des stagiaires. Ces événements peuvent regrouper des experts en intelligence artificielle ou de recrutement en TI, par exemple. Ils sont d’excellentes occasions d’entamer des démarches avec des employeurs, tout en s’imprégnant de la réalité du domaine.

Il m’est arrivé de recevoir la candidature de postulants que j’ai ensuite croisés à plusieurs événements. Je pense à une personne, entre autres, que j’ai rencontrée trois fois en six mois et qui chaque fois venait me voir. Son implication m’a interpellée. Je lui ai donné des conseils de carrière et nous l’avons finalement recruté à la fin de ses études.

Certains employeurs tiennent aussi des journées porte ouverte qui permettent de créer un premier lien entre les candidats et les employeurs.

C : Est-ce que le secteur des FinTech est favorable aux candidats issus de l’immigration ?

L.G. : Notre industrie est privilégiée, car les logiciels, les plateformes et les façons de faire, comme la méthode agile, sont utilisés partout dans le monde. Donc on peut embaucher un candidat dès qu’il est au Canada s’il n’y a pas d’enjeu linguistique.

Croesus reconnaît l’expérience acquise à l’étranger. Il faut simplement être en mesure de faire des parallèles entre son expérience et les technologies que nous utilisons ainsi que les types de projets sur lesquels nous travaillons. Il y a plein de façons d’y parvenir, comme présenter un portfolio ou un GitHub des projets sur lesquels on a travaillé.

Les nouveaux arrivants doivent toutefois adapter leur curriculum vitae à la réalité nord-américaine. Ils doivent aussi porter une attention particulière à la contextualisation de leur emploi. C’est notamment le cas lorsque leur employeur précédent est peu ou pas connu au Canada.

Par exemple, quelqu’un qui occupe un poste de vice-président doit indiquer s’il travaille dans une entreprise en démarrage ou de grande envergure. Le descriptif du poste pourrait se lire comme suit : « VP TI relevant du président et basé au siège social d’une entreprise de 200 employés qui développe des logiciels financiers ».

C : Comment tirer son épingle du jeu en entrevue ?

L.G. : En tant qu’employeur, j’aime un candidat qui est préparé et qui est en mesure de bien promouvoir son cheminement professionnel. Ça indique que le candidat a compris le fil conducteur entre son parcours et nos besoins. Il peut ainsi démontrer sa valeur ajoutée.

Pour y parvenir, il faut prendre le temps de s’informer sur l’entreprise. Si certains candidats parlent trop en entrevue, d’autres ne se vendent pas assez. Pour une présentation optimale, il n’y a rien de mieux que de se pratiquer à faire des entrevues.

J’adore lorsque les candidats s’investissent dans la rencontre et qu’ils arrivent avec une liste de questions. Celles qui touchent à la rémunération peuvent sembler malaisantes, mais elles permettent rapidement de décider si on poursuit le processus ou non. Selon moi, l’authenticité est primordiale.

Cela étant dit, la pénurie de main-d’œuvre ne justifie pas que les candidats ou les employeurs se permettent d’être arrogants, nonchalants ou irrespectueux.

Nous savons qu’un employé heureux est plus performant. L’employeur a donc tout intérêt de mettre en place un environnement professionnel sain. Il doit donc être à l’écoute de ses employés et ajuster leurs conditions en conséquence.

Le meilleur conseil pour une collaboration optimale entre les candidats et les employeurs est d’être alerte et de bien cibler ce qui les rend heureux et épanouis au travail.

Pour en savoir plus sur Croesus et les opportunités d’emplois, visitez notre site carrière.

Aide-mémoire : réussir sur le marché du travail en WealthTech


Comment trouver un emploi ?

  • Élaborer une stratégie.
  • Cibler les milieux de travail et les employeurs qui nous ressemblent.
  • Faire appel à son réseau.

Comment postuler efficacement ?

  • Créer des contacts directs avec les employeurs potentiels.
  • Être clair et concis.
  • Utiliser les mots clés pertinents.
  • Mettre en évidence nos qualités et les éléments qui nous démarquent.
  • Construire un fil conducteur.

Comment réussir son entrevue d’embauche ?

  • Bien se préparer.
  • Expliquer le fil conducteur entre notre parcours et l’emploi.
  • Poser ses questions.

Qui Croesus recrute-t-elle ?

Croesus est en affaires depuis 1987 et compte actuellement plus de 200 employés à Laval et à Toronto. La période actuelle est tout indiquée pour se joindre à notre organisation, car nous sommes en transition vers l’infonuagique. Nos employés ont donc un impact sur le choix des technologies qui sont explorées et mises en place. Plusieurs projets sont en cours et la formation requise vous sera offerte.

Nous cherchons régulièrement à combler des emplois à temps plein de programmeurs informatiques, de développeurs informatiques, de développeurs de logiciel, d’ analystes programmeurs et de techniciens informatique, notamment.

Les employés que nous cherchons sont curieux, créatifs et aiment collaborer en équipe. Le mode agile doit également faire partie de leur expertise ou de leur intérêt.

Si une carrière en informatique vous intéresse et que vous cherchez un emploi en TI à Laval, un emploi en TI à Montréal, un emploi en TI au Québec ou un emploi en TI au Canada, visitez notre site carrière pour consulter nos offres d’emploi.

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